Nuances de gris et virages...
... ou visages peut-être, saisis, expressifs,Leur intensité refuse d'être révélée.
Mais en négatif, on les découvre;
Discussion photographique,
Dialogue silencieux où l'on hésite puis se projette...
Sur le papier.
Solitude imagée,
Le réel semble décalé.
Je croyais les connaître mais leurs expressions sont parties.
Vaches, Diabloteen ou Schtroumpfettes,
Papillons et Carpette
Sont retombés dans le gris de Paris.
N'étaient-ce que des rêves ?
Rêve photographique ?
Monde figé dans une expressivité argentique ?
Croisant des regards, des figures, je cherche à les reconnaître;
Profonds, détachés ou malicieux,
Il en reste parfois si peu,
Qu'on ne les retrouve pas.
Il sont redevenus las
Et banals.
A peine une forme, un contour fait écho à cet entretient intime avec leur reflet,
Je le pensais miroir de la réalité.
Il s'est montré, furtif hasard, à travers la lentille de ce jour extraordinaire
Puis s'est envolé avec leur maquillage...
A moins que ce ne soit lui
Qui est quotidiennement voilé ?
BenCello, printemps 2004